La propagation de la pandémie de coronavirus a engendré plusieurs dégâts. Durant la période de confinement, plusieurs secteurs d’activités ont été suspendus. Malgré cela, les changements enregistrés dans le domaine de l’immobilier semblent minimes. Selon les experts, il est encore trop tôt pour évaluer précisément les séquelles engendrées par la pandémie de coronavirus sur le marché de l’immobilier.
Le point sur les tarifs immobiliers avant la mise en quarantaine
Selon les experts, les transactions immobilières ont connu une rechute de 10 % en mois de février. Cette régression a été soutenue par l’apparition des premiers cas de COVID-19 en France. En effet, à partir du 17 mars 2020, la population française a été mise en quarantaine. Durant plus de deux mois, le domaine de l’immobilier est resté figé. Comparées aux flux enregistrés en 2019, les transactions ont diminué d’environ 30 %.
Le coût immobilier avant la crise du COVID-19
Durant le premier trimestre, une hausse de prix important a été enregistrée en France. Pour un appartement en Ile-de-France, le nouvel acquéreur devrait se préparer à un coût de 6 436 euros par m². En se référant aux chiffres promulgués par l’INSEE, l’acquisition d’un appartement dans Paris environne les 10 460 m².
Hélas, l’acquisition d’un bien immobilier ne se limite pas aux prix au m², les acheteurs doivent également prendre en charge les frais du notaire et autres charges annexes.
L’accès au crédit immobilier se fait de plus en plus rare
Depuis la fin du confinement, plusieurs demandes de crédits immobiliers ont été refusées. Sachez que le COVID-19 a fragilisé les banques et autres emprunteurs. Suite à quelques reformes, les banques limitent les taux d’endettement à 30 %.
Toutefois, les banques accordent un délai de résiliation exceptionnel pour ceux qui ont déjà souscrit à un crédit immobilier.
Les conséquences de la résiliation exceptionnelle sur les contrats immobiliers
Suite à la propagation de la pandémie, de nombreux foyers se sont fragilisés. Afin de faire preuve de solidarité, le gouvernement a décidé d’accorder un délai supplémentaire aux foyers dont le contrat immobilier est arrivé à échéance durant la mise en quarantaine.